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FARIVERNALE 2008

 


organisée par le FARIGOULETTE HISTORIQUE TEAM
04140 AUZET 04 92 35 11 96
piukinen@orange.fr
bergineste@yahoo.fr
04 92 35 04 44

 

DÉPART PLUVIEUX NUIT ENNEIGÉE

Au départ de cette 9ème Farivernale, les mines étaient plutôt moroses au vu de toute cette pluie qui tombait.

Quant au briefing, l’organisateur rappela que pour la 4ème Farivernale le temps était le même et qu’à mi-parcours une tempête de neige avait surgi de la nuit.

Beaucoup riaient et personne n’y croyait, et d’aucun de demander pourquoi prévoir chaînes, pelle, corde et lampe de poche... il ne sera plus besoin de le leur rappeler ! Certains concurrents plus disciplinés et attentifs aux conseils des organisateurs partirent en pneus cloutés, car quelques portions glacées étaient annoncées.
En particulier les derniers kilomètres avant le repas, une ancienne route déneigée mais non salée qui permettait de faire une boucle sympa que certains firent et refirent en attendant les égarés de cette première partie. Le plateau était majoritairement constitué de véhicules avant 1980, très typé rallye des années 60 à 80 .

Quelques exceptions ont été faites pour 6 concurrents, habitués des lieux, à bon escient car ils ont joué les Saint-Bernard dans la nuit aussi bien pour des touristes que pour leurs collègues. Le belge Laurent Molle était venu depuis la Belgique avec quatre véhicules dont deux prêtés à ses amis. BMW et Escort, 1000 km aller, la Farivernale,1000km retour, sans plateau , par la route, chapeau !
Pendant le repas la pluie se transforme en neige lourde et la descente de la montagne de Céüze s’avère délicate. Quelques uns partent en pneus traditionnels, malgré l’insistance des organisateurs et on les retrouve quelques centaines de mètres plus loin en train de s’équiper en pneus crampons cloutés. Quelques nouvelles routes d’altitude, empruntées pour la première fois se révélèrent être un régal de franchissement. Le fameux Collet d’Ancelle a pu être franchi, ce qui n’a pas toujours été le cas, et sur le plateau d’Ancelle plusieurs touristes perdus et hébétés avec leurs “contacts” furent aidés par les concurrents dans leurs drôles de vieilles bagnoles super efficaces!
Devant les difficultés rencontrées certains jetèrent l’éponge et les autres tentèrent de rejoindre Auzet et la soupe à l’oignon de Josette, mais beaucoup ne purent franchir le col du Fanget avec ses 30 cm de neige compacte sur fond glacé et firent un peu de navigation surprise en passant par les Clues de Verdaches, mais content quand même d’avoir ramené l’auto et l’équipage à bon port. Ce qui ne fut pas le cas d’un équipage qui fit une chute vertigineuse dans un ravin, sans trop de mal. Tous ont quand même été ravis de participer à une vraie Farivernale. La neige qui virevolte devant les phares et les arbres chargés de neige qui se courbent jusqu’à terre, c’est quand même magique.

Commentaires François Rolland

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Le commentaire de Jean-Luc CAMPANA

Concurrent malheureux du Raid marocain GAZOLINE, Jean-Luc CAMPANA retrouvait sa voiture à Auzet pour participer
à cette 9ème FARIVERNALE. Impressions...

 

 


 

EQUIPAGE N°24

Bonjour à tous,

Nous avons participé les 5 et 6 janvier 2008 à la 9ème édition de la FARIVERNALE. Cette concentration de véhicules historiques organisée par le FARIGOULETTE HISTORIQUE TEAM totalise cette année un parcours de 269 km, répartis en 2 étapes de 2 sections chacune.

Un premier secteur AUZET – TALLARD long de 75 km, suivi de TALLARD – CEUZE, 56,5 km, avec parc de regroupement et repas, marquant ainsi la fin de la première étape.

Ensuite, CEUZE – GRAND LARA, 52,8 km et le final GRAND LARA – AUZET, 84,7 km pour la seconde étape du parcours. Chaque secteur se concluant par un contrôle de passage (CP).

Le relief du parcours, serpentant dans les départements des ALPES DE HAUTE PROVENCE et celui des HAUNTES ALPES, la date choisie par les organisateurs et enfin le tracé empruntant des anciennes spéciales du rallye MONTE-CARLO et d’autres rallyes mythiques du sud de la France, en font à nos yeux, une des plus dures épreuves destinées aux véhicules anciens… à condition que la neige soit au rendez-vous ! Absente en 2007, celle-ci arriva par surprise au départ de la deuxième étape et, en… quantité !

Voici donc le récit de ce que nous avons vécu pendant plus de 9 heures, sanglé dans l’habitacle de notre vaillante FORD ESCORT MK1.

ACTE 1 : AUZET – TALLARD – CEUZE

Il est environ 15 h 50 quand nous prenons à notre tour le départ de cette 9ème FARIVERNALE. C’est aussi la 5ème fois que nous participons à cette épreuve. Nous partons cette année avec le numéro 24.

Après avoir salué le public présent au départ, nous attaquons d’entrée par l’ascension du col du FANGET (1 459 m). La route est humide mais aucune trace de neige sur le goudron. Nous avançons tranquillement, néanmoins je trouve que la boîte tire un peu long. Impression qui sera confirmée plus tard, quand le moteur sera en température et que nous attaquerons un peu.

Afin de prendre toutes nos précautions, nous avons décidé, Sylvie ma copilote et moi, de compléter notre plein de carburant à SEYNE LES ALPES car nous avons un doute sur notre consommation réelle. Et c’est là, en voulant repartir de la station service, que le démarreur nous lâche. Tout juste accepte-t-il de tourner faiblement, mais c’est bien insuffisant pour lancer le moteur.

Ce sont d’autres participants, Sylvain MARINOT et Marie HANRY, dans leur superbe ESCORT MK2 rouge et noire qui viennent nous tirer d’affaire. Grâce à une énergique « poussette », notre MK1 daigne repartir. Mais voilà, nous allons devoir faire l’intégralité du parcours avec la hantise de ne pas caler. Nous nous imaginons déjà, seuls dans la nuit, le froid, la neige, moteur muet dans une épingle. Brrr … !!

Kilomètre 18,2, le road-book indique de prendre à droite, direction LA BREOLE. Et là, nous commettons notre première erreur de navigation, nous obliquons à gauche ! Le temps d’un demi-tour rapide dans un petit chemin couvet de neige et l’Escort retrouve la bonne route pour attaquer le col des FYLLIS, situé à 1 322 m d’altitude.

Passage du col sans difficultés, direction TURRIERS pour le col des GARCINETS (1 250 m), rendu célèbre par le MONTE-CARLO. Nous passons de jour, l’Escort se faufilant entre les rochers et le muret qui borde le précipice à droite. Sur un gros rocher, nous découvrons un message écrit à la peinture maintenant délavée par les années, encourageant Carlos SAINZ et le regretté Richard BURNS. Pas de doute, l’esprit du MONTE-CARLO plane encore sur le col.

La route s’enfonce lentement dans la nuit, direction le contrôle de passage de CURBANS.

Il y a déjà beaucoup d’équipages au point de contrôle lorsque nous l’atteignons. Le temps du pointage, d’expliquer nos soucis avec le démarreur, nous allons ensuite nous garer pour profiter d’une boisson et des biscuits que l’organisation offre à tous les concurrents. Nous retrouvons Marie et Sylvain, qui nous ont dépanné à la station service et nos amis Béatrice et Jean-Yves qui participent chaque année avec leur LANCIA.

L’arrêt est bref mais convivial. Pour repartir, nous recrutons quelques bras sympathiques et l’Escort démarre sur une dizaine de mètres. 20 km plus loin, nous franchissons le col de la FOREYSSASSE à 1 040 m d’altitude, suivi à 500 m d’une épingle à droite, direction FOUILLOUSE. Toujours pas de neige mais la pluie tombe un peu plus fort maintenant.

En arrivant au pied de la montée vers CEUZE, nous sommes bien proches du terme de la première partie de notre périple. Lors du briefing avant le départ, Bernard BERTIN a indiqué que tous les concurrents allaient pouvoir s’amuser sur une petite portion de route enneigée. Pour l’instant, nous la cherchons, là, quelque part sur la gauche. Je roule au ralenti, quelques flocons virevoltent et s’écrasent sur le pare-brise. C’est un concurrent arrivant en face avec sa VW GOLF qui nous donne la solution en virant à droite. La route est là, pile à gauche, pleine de neige !

Je lance l’Escort en travers et… je coupe immédiatement ! Dans le pinceau des phares, une OPEL KADETT est plantée, en travers, dans la bordure de neige. Le copilote est en train de pousser et l’auto sort de sa mauvaise posture dans une gerbe de neige. Mais nous sommes à l’arrêt, je tente un démarrage, les roues patinent et l’Escort repart. Nous doublons l’OPEL qui décidément ne semble pas aimer la neige et nous terminons ce trop court tronçon de neige à petite vitesse car, faute d’un élan suffisant je ne peux mettre la seconde. La transmission tire trop long, en première à 4 700 tr/min le régime chute en seconde à 2 000 tours donc, on grimpe en première. Mais que c’est sympa de rouler dans la neige avec une propulsion !

Voilà CEUZE qui apparaît, Béatrice et Jean-Yves sont déjà là et nous indiquent une place, dans le sens de la descente. Cela sera plus pratique pour redémarrer tout à l’heure. La neige virevolte de manière vraiment insistante et les flocons se font de plus en plus épais et collants.

campana2.jpg (22592 octets)ACTE 2 : CEUZE – LA NEIGE – LE FROID …

Après un excellent dîner où toute la caravane des participants a pu se rejoindre, il va falloir songer à repartir. Mais la surprise du chef, ce soir, n’est pas réellement gastronomique. Dehors, la neige tombe à gros, gros flocons. Epais, tenaces ! Réunis avec d’autres équipages dont la famille DUBIEZ père et fils, devant la baie vitrée de l’hôtel, nous assistons au balai d’une AUSTIN MINI COOPER qui, sans pneus cloutés, tente de sortir du parking. Marche avant, arrière, sous virage, elle ressemble à un insecte englué dans du sucre glace.

Bon, les choses sérieuses commencent. Notre Escort est équipée de 4 pneus cloutés et, à part le problème du démarreur, tout fonctionne bien. Nous devrions donc nous en sortir…
Le temps de dégager la neige qui recouvre le pare-brise et les vitres, et je m’installe à bord, dans un baquet mouillé par la neige.
Wouaaa ! C’est froid ! Sylvie, Jean-Yves et Marc BERANGER poussent l’auto qui finit par démarrer au bout d’une cinquantaine de mètre parcourus dans la neige. OUF !!! Sylvie monte à bord, elle ressemble à un bonhomme de neige ! Mince, nous ne sommes resté dehors que 10 minutes ! Et la route, où est-elle la route ?

Dans le faisceau des phares, nous ne distinguons que des flocons furieux qui se jettent sur le pare-brise !
Nous entamons donc la descente, calmement, en essayant de rester sur la route. Nous n’avons pas le droit de casser la voiture. Nous passons à côté de la MINI COOPER dont l’équipage s’affaire à monter des pneus cloutés salvateurs.

Quelques kilomètres plus bas, 2 participants belges nous doublent avec leur BMW, puis, au sortir d’un virage, un véhicule de gendarmerie est rangé sur la gauche. Les gendarmes agitent des lampes, tout le monde s’arrête.

Rien de grave, juste un contrôle des papiers… pour nos amis belges. La route continue.
Sylvie fait une navigation impeccable. Elle est mon GPS, m’indique les distances, les embranchements. Moi, je me débats avec mon volant, cherchant la route en scrutant à travers la neige. Sûr, l’année prochaine, j’améliorerais l’éclairage de l’Escort, il est trop juste pour ces conditions.

45 km après notre départ de CEUZE, nous atteignons LE COLLET D’ANCELLE, passage réputé difficile. La neige tombe toujours. La route ressemble à une piste de ski : du blanc, 2 rails verglacés et encore du blanc. L’Escort louvoie dans les ornières de glace. Il faut contrôler ses ruades, essayer de rester en ligne. Le moteur 1 300 hurle, les pneus cloutés mordent la glace, les phares éclairent un rideau de perles de neige ininterrompu. Nous sommes loin des habitations, noyés dans cette tempête de neige. Loin du monde réel et de ses mesquineries.

C’est un sentiment étrange, il faut rester concentré et en même temps c’est un rêve d’aventure qui se réalise là, dans cette nuit. Nous vivons quelque chose d’intense, une osmose entre l’équipage, l’auto et les éléments naturels qui se fâchent !
Le temps paraît se figer maintenant, Sylvie annonce le road-book case par case, égrène les kilomètres, cherchant du regard un paysage improbable où de temps en temps, une lumière trahit la présence d’une auto qui, comme nous, cherche sa route.

Le contrôle de passage de GRAND LARA nous ramène, si l’on peut dire, à la réalité. Trop peut-être, car à la sortie du village de LA BATIE VIEILLE, nous ratons une route à droite et partons droit devant nous. Le road-book ne correspond plus. Béatrice et Jean-Yves qui nous suivaient, prennent le relais et passent devant. Nous revenons sur nos pas et retrouvons la bonne direction. La LANCIA trace la route dans des pistes de neige à l’adhérence précaire. Encore une erreur de navigation, nous « jardinons » un peu, encore une fois nous croisons d’autres autos plus perdues que nous, mais nous progressons.

Un peu avant l’embranchement pour la FREYSSINE, je distingue l’éclat d’un gyrophare bleu dans la montagne. Encore nos amis gendarmes ??? Décidément !
« Mais non tu rêves » me répond Sylvie.

Pourtant, nous rattrapons bientôt une camionnette de pompiers qui avance tant bien que mal sur le parcours. Le Renault Master glisse, patine, louvoie d’un côté à l’autre de la route ou, du moins ce qui semble être la route. Bientôt, un petit train se forme, une étrange caravane. Dans chaque virage, nous pouvons voir les phares des autres voitures qui nous suivent. Et voilà, un véhicule de gendarmerie bloque la route. Nous descendons de nos véhicules pour savoir ce qui se passe. Une voiture qui participe à la FARIVERNALE est tombée en contrebas d’un virage. Un équipage de Marseille. Heureusement, ils ne sont que blessés, mais doivent être évacués en ambulance.

L’épreuve est neutralisée.
Nous repartons en convoi derrière Marc BERANGER afin de rejoindre la nationale plus praticable, et ensuite atteindre l’arrivée de notre périple en repassant le col du FANGET.

Avant d’arriver à SEYNE, nous quittons la caravane en informant les organisateurs. Notre hébergement se situe là, et Marc vient d’annoncer à toutes les voitures de notre convoi que le col du FANGET est impraticable. Ce serait inutile pour nous d’essayer de passer pour ensuite revenir sur nos pas. Nous nous arrêtons donc là avec Béatrice et Jean-Yves. Quand Sylvie stoppe le chronomètre de bord, il indique 9 h 03 min. C’est le temps que nous venons de passer dans notre auto, déduction faite de l’arrêt à CEUZE.

Un temps digne d’une spéciale du PARIS-DAKAR !

EPILOGUE.

Après 5 heures d’un sommeil bien mérité, Jean-Yves me ramène à AUZET récupérer notre véhicule d’assistance. Nous décidons de passer par le col du FANGET. Le spectacle est « fabuleux ». Un chasse-neige a ouvert la route un peu plus tôt, pourtant des véhicules de touristes, en vrac, mettent des chaînes afin d’avancer. A un kilomètre du sommet, nous découvrons une Ford Escort abandonnée, là, sur la gauche de la route. Le chasse-neige l’a contournée. Nous apprendrons plus tard que l’équipage, bloqué par la neige, est parti de nuit, dans la tempête et le froid, pour 5 km de randonnée improvisée à la lueur de leur lampe de poche !Le peu de véhicules ayant réussi à rejoindre la FONTAINE DE L’OURS, QG de la FARIVERNALE à AUZET, a dû faire un détour improvisé par VERDACHES. Et encore, « c’était tendu » nous déclara un équipage qui a même décroché son pot d’échappement sur une congère !

Bref, vous qui aimez l’aventure, la vraie, qui aimez la nature, les vieilles autos, qui êtes lassés par un monde moderne aseptisé et morne, venez vivre vos rêves ! Participez, au moins une fois, à la FARIVERNALE. Et priez très fort pour que la neige tombe toujours sur les ALPES DE HAUTE PROVENCE !

PS : Si vous atteignez l’arrivée à la FONTAINE DE L’OURS, n’oubliez pas la soupe à l’oignon de JOSETTE, c’est la récompense de tous vos efforts.Nous adressons un salut amical aux spectateurs vus au bord des routes, merci pour vos encouragements !

PETITS CONSEILS DE BASE

La FARIVERNALE est ouverte aux véhicules de plus de 25 ans. Ce n’est pas une course de vitesse !
Vous devez respecter le code de la route et les riverains. Vous l’avez vu dans notre récit, la Gendarmerie veille !
Attention au bruit ! Votre échappement doit respecter un niveau sonore modéré (motif de refus de départ lors des contrôles).
Prévoir 2 pneus cloutés si votre auto est une traction avant. 4 si vous possédez une propulsion.
Emportez des vêtements chauds et une lampe de poche.
Une sangle de remorquage et une pelle peuvent être utiles.
Soignez l’éclairage de votre auto. Minimum 2 longues portées « efficaces » (Cibié, Hella, Marchal, PIAA pour les plus riches).
Faites une révision sérieuse avant de partir, vérifiez les freins.
Même une auto « nickel » peut connaître des soucis (hé, hé ! vous pensez à qui ?).

CONTACT : FARIGOULETTE HISTORIQUE TEAM : 04.92.35.04.44 ou 04.92.35.11.96

Jean-Luc Campana


Voici la liste des engagés de cette 9ème édition :

 

LISTE DES PARTANTS DE LA 9èmeFARIVERNALE 2008
BARNOIN Patrick WOLLOS Frédérique RENAULT 5 turbo 2   1
CHALLIER Patricia CHALLIER Clément GOLF GTI   2
HUSSON Thierry CHARVET Pierre GOLF GTI   3
FRAISSE Serge GAUSSENT Florence OPEL Manta   4
DELLA VALLE Jean-Paul GIORDAN Didier PEUGEOT 104 ZS   5
AGOSTI Totof   OPEL Kadett 1,2 s   7
OCCELLI Nicolas Andréa OPEL Kadett GT/E   8
NAL Robert PASCAL Kiki BMW 2002 turbo   10
DURAND Raymond FINE Christian OPEL Kadett GT/E   11
MOLLE Laurent BANIER Cedric BMW 2002   14
DURBECQ Julien LEVEVRE Mathieu BMW 2002 tii touring   15
BANIER Jonathan CASTEL Yvan FORD Escort mk2 1600   16
COLICIS Olivier BLAISE Stephane BMW E21 316   17
ALEXIS Serge ALEXIS Françoise FORD RS 2000   18
OLLIVIER Loïc OLLIVIER Mickaël et Julien FORD Taunus   19
FABRON Jean-Louis FABRON Dany FORD RS 2000   20
BARNIER Julien ALIBERT Cyndie AUTOBIANCHI A 112   21
BLANC-LAPIERRE Hervé   ALFA-ROMEO Giulia coupé Bertone   22
BOCCAZZI Roberto BARBIER Veronica BMW 1502   23
CAMPANA Jean-Luc BOLLERI Sylvie FORD Escort 1300 gt   24
MILLON Gilles PLANES Véronique OPEL Manta   25
MINASSIAN Richard RUGGERI Richard AUDI 80 quatro   26
DUBIEZ Pascal DUBIEZ Adrien RENAULT rodéo   27
BERTOLI Joachim BONREPAUX Yann FORD 1300 GT   28
COLOMBU Rémi COLOMBU Claude CITROËN DS 20   29
FOUQUET Eric DE POCHE Jean INNOCENTI Mini cooper 1300 S   30
RAOUX Patrice   TALBOT Sunbeam lotus   32
BERTHIER Samuel REDE Joël
NOMDEDEO Emmanuel
FORD escort   33
MARINOT Sylvain HANRY Marie FORD RS 2000   34
FROTTIER Pierre DUSERRE Philippe RENAULT 8   35
GRANGE Christophe GRANGE Laurence PEUGEOT 504 TI   36
KUSS Richard LOURY Michel VOLVO 142 S   37
FAURE Stéphane MARCHETTI Sandrine FORD RS 2000   38
NOGARET Patrick RAOUX Eric FORD Sierra   39
PARIS Philippe COLOMB Rémi FORD sierra   40
REYNAUD Alain   FORD Sierra   41
AUBERTIN Titi MOURIES Vincent . S; David LANCIA Delta HF   43
BARON Jean-Yves BARON Béatrice LANCIA Delta HF   44
REBOUL Anaël   RENAULT 4 L   45
MORLAN Robert BERTHIER Olivia FORD escort   O 5